planter des arbres

Un proverbe chinois dit que le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans et que le deuxième meilleur moment c’est maintenant.

Je crois énormément au pouvoir de nos actions individuelles. Je vis dans un quartier central de Montréal et j’ai quand même trouvé de la place pour planter 3 arbres devant mon duplex de 30 pieds de façade. Dans une dizaine d’années ces arbres offriront ombre pour les passants et gîte pour une multitude d’oiseaux et quadripèdes de la faune urbaine.

J’ai mobilisé mes voisins et fait approuver par la ville cet été la conversion de ma ruelle en ruelle verte. Un arbre sera même planté au milieu de la ruelle. Grâce à mes actions un îlot de chaleur sera transformé en oasis de fraîcheur dans plusieurs années. Avec la crise climatique en cours, chaque geste pour baisser le thermostat compte!

Quand j’étais moi-même une pousse

À 10 ans j’ai ramassé des samarres d’érable argenté sur le chemin du retour après l’école. Je les ai semée en rang dans le potager familial. L’enfant que j’étais alors n’avait pas les connaissances que je possède maintenant pour obtenir un bon taux de germination. Quoi qu’il en soit, à l’automne une centaine de pousses de plus de 30 centimètres arboraient les couleurs flamboyantes de Acer saccharinum. Bien que je n’aie pas de photos, ce souvenir s’est gravé pour toujours dans ma mémoire quand mes mains de gamin ont creusé le sol pour les déterrer et les emporter chez mon grand-père. Six d’entre eux sont devenus deux décennies plus tard des arbres matures.

J’ai semé les graines de ces arbres

       

Depuis ce moment je n’ai cessé de planter des graines d’arbres à presque toutes les années. C’est une de mes folies et passe-temps. Je suis un homme qui plante des arbres.

Semis de 2020: bouleau noir

Planter les graines de notre liberté

Faire pousser des arbres de la graine nous fait réaliser qu’un germe délicat de quelques millimètres peut devenir une cathédrale vivante si on lui procure les bons soins et qu’on laisse le temps au temps.

Pour mener à terme le projet d’indépendance financière précoce il faut un profil particulier. Tout comme Elzéard dans l’Homme qui plantait des arbres de Jean Giono, il faut arriver à se projeter dans un avenir lointain, faire abnégation de soi avec un détachement stoïcien et avancer sans garantie de récolte.

Les athlètes et les astronautes en sont capables. Et vous, avez-vous ce qu’il faut ?

Une réponse

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back to Top