La constance du jardinier

Ce matin le régime de retraite de mon employeur a franchi pour la première fois le cap des 100 000 $. Depuis trois ans j’épargne sans jamais déroger 21 % de ma paye brute. Tel le jardinier qui a un rendez-vous quotidien avec ses cultures, je sacrifie une part de ma liberté aujourd’hui en faveur du temps des récoltes à venir.

J’applique le principe de l’épargne automatique en prélevant systématiquement une grosse partie de ma paye avant même qu’elle ne soit déposée dans mon compte. Je m’habitue à vivre avec le restant et au final je n’ai pas l’impression de me priver. L’homme est une créature capable de s’adapter à une multitude de situations. En réalité il faut bien peu pour être heureux et confortable. Un logis sec et chauffé, un ventre plein, être entouré de ceux qu’on aime, être stimulé et valorisé. Tout ça ne coûte pas nécessairement cher.

Peu importe que les marchés soient en hausse ou en baisse, j’achète toujours la même valeur de quelques fonds négociés en bourse (FNB). J’obtiens donc un rendement moyen suivant les indices de la bourse.

Je conseille fortement le livre de Jacques Lépine sur le sujet ainsi que Le retour du Barbier Riche de David Chilton.

5 Responses

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Back to Top